Le Labo Morissette
Je suis biologiste marine, vulgarisatrice scientifique, maman et conférencière
J’ai grandi sur les rives du Saint-Laurent, où j'ai développé une fascination pour les océans depuis mon enfance et je m’affaire depuis à les protéger pour les générations futures. Après un doctorat en zoologie de l'Université de Colombie-Britannique et deux postdoctorats: un en conservation de la nature à Arizona State University et l'autre en biodiversité à l'Université de Guelph, je suis devenue une écologiste spécialiste des mammifères marins et du fonctionnement des écosystèmes, et surtout une experte de multidisciplinarité. Ainsi, je dirige une agence de médiation environnementale nommée M - Expertise Marine, une boîte de production qui s’appelle M – Médias, en plus d’être professeure associée à l’Institut des sciences de la mer de Rimouski. J’ai parcouru le globe pour poursuivre mes recherches en conservation et je suis activement impliquée au Canada qu’à l'internationale.
Cette expertise reconnue mondialement se traduit par de nombreux travaux de recherche publiés dans les journaux les plus prestigieux comme Science et Nature. Médaillée de l’Assemblée Nationale du Québec pour ma contribution à l’avancement des sciences de la mer et plus jeune récipiendaire du prix Rolland Michener de la Fédération Canadienne de la Faune pour l’excellence de mes travaux en conservation, j’allie sciences et médias pour faire connaître les beautés de nos océans et ainsi mieux les protéger.
Il faut plus que des actions, il faut être optimiste et partager des histoires de succès
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Lyne M.
La conservation pour l'avenir
La conservation, c’est un peu tout ça finalement : c’est un peu de philosophie ou de sociologie car c’est vendre aux gens l’idée de changer leurs habitudes pour protéger la nature. La vulgarisation scientifique, ce n’est pas souvent valorisée par les scientifiques. Mais en écologie de la conservation, c’est fondamental : c’est la méthodologie pour faire notre travail, c’est un peu du marketing qu’on fait, il faut parler aux gens, vulgariser les enjeux, parce que notre produit final, ce sont des actions pour protéger la nature, on n’a pas le choix de passer par le public pour le faire. Donc des podcasts, des émissions de télé, des chroniques radios, ce sont mes machines à moi, mes outils de travail.
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Je suis inquiète pour l’avenir de notre planète mais je préfère m’accrocher à l’espoir parce que j’ai l’impression que c’est plus efficace pour la suite des choses, donc je ne passe pas beaucoup de temps à me désoler de ce qui ne va pas bien. Il faut plus que des actions, il faut être optimiste et partager des histoires de succès. J’ai l’impression d’être génétiquement programmée pour bien faire ça…